Après les manifestations violentes de début d’année et les turbulences de février, Pétion-Ville retrouve un semblant de normalité. Le petit commerce, le trafic automobile et les établissements d’enseignement fonctionnent à plein régime. Les obstacles qui ralentissaient la circulation ont disparu, bien que des barrières restent fermées le soir. Cependant, des montagnes d’immondices à Juvénat perturbent la fluidité du trafic, malgré une circulation globalement fonctionnelle.
Les marchands, notamment ceux de produits alimentaires, peinent à retrouver leur clientèle. Une marchande, déplacée du marché de la Croix-des-Bossales en raison de l’insécurité, constate une baisse d’activité notable. Malgré tout, le petit commerce persiste, avec des marchés informels et des étals le long des rues. Les bancs sont bondés, les élèves en uniforme déambulent, et les motocyclistes, bien que limités par les conditions actuelles, attendent des clients, constate Le Nouvelliste…
Au marché Kokoye, les prix des denrées et des volailles témoignent des difficultés économiques. Une marmite de citron coûte 1 250 gourdes, et la chaleur cause la mort de nombreuses volailles, aggravant les pertes des marchands. Pendant ce temps, les employés de la voirie de la mairie s’efforcent de maintenir un minimum de propreté. La vie reprend son cours, mais les défis économiques et logistiques restent nombreux pour les habitants de Pétion-Ville.
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