Le secrétaire général de la Plateforme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH), Alermy Pievilus, a dénoncé ce mardi les conditions de vie déplorables des personnes déplacées dans les camps de refuge depuis août 2023, suite à la montée de la violence. Lors d’une conférence de presse.
M. Pievilus a lancé un appel aux nouvelles autorités pour qu’elles prennent leurs responsabilités concernant les conditions sanitaires précaires dans ces camps de fortune. « Cette situation infrahumaine met en danger la vie et la santé des paisibles citoyens obligés de fuir leur modeste demeure à cause des exactions des hommes armés », a-t-il déclaré.
Les camps actuels n’étaient pas destinés à héberger des déplacés, a souligné le POHDH, appelant l’État à agir pour améliorer les conditions de vie dans ces centres de refuge. L’organisation recommande des mesures urgentes pour assurer la dignité et la sécurité des personnes déplacées.
Selon le dernier rapport de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM), près de 600 000 personnes ont été déplacées en Haïti en 2024 en raison de l’offensive des groupes armés. La POHDH insiste sur la nécessité d’une intervention rapide pour alléger les souffrances de ces citoyens vulnérables.
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