Face à un scandale de corruption impliquant des conseillers présidentiels, le Groupe cassation exhorte les accusés à se mettre à la disposition des autorités compétentes pour faciliter l’enquête. Les conseillers Smith Augustin, Louis Gérald Gilles et Emmanuel Vertillaire sont accusés d'avoir sollicité une somme de 100 millions de gourdes de Raoul Pascal Pierre-Louis, président du Conseil d’administration de la Banque nationale de crédit (BNC), en échange de son maintien en poste.
En réponse à ces accusations, le Groupe cassation a publié une note samedi, demandant aux conseillers soupçonnés de fournir des explications pour éclaircir le dossier. La structure politique appelle également le gouvernement de Garry Conille à prendre des mesures concrètes pour lutter contre la corruption.
La persistance de la corruption et de l’insécurité demeure un défi majeur pour l'administration CPT/Conille, mettant en lumière la nécessité d'un engagement ferme envers une bonne gouvernance.
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