Depuis plus d’une semaine, un scandale de corruption secoue le Conseil présidentiel de transition et la Banque nationale de crédit (BNC). Raoul Pierre-Louis, président du conseil d'administration de la BNC, accuse trois conseillers-présidents – Louis Gérald Gilles, Smith Augustin, et Emmanuel Vertilaire – d'exiger un paiement de 100 millions de gourdes pour qu'il conserve son poste.
En réponse, le groupe "21 décembre", auquel appartient le docteur Gilles, demande des preuves à l’issue d'une enquête rigoureuse. Le groupement exprime son engagement envers les principes de droit, y compris la présomption d'innocence, tout en soulignant l'importance de la stabilité d'Haïti.
Dans une note datée du 26 juillet, ses dirigeants insistent sur une enquête impartiale par l'Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) et affirment leur détermination à défendre les intérêts de la République d'Haïti au-dessus des intérêts partisans. Ils appellent également à des mesures pour préserver l'intégrité du processus de transition politique en cours.
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