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Restrospectives du 26 septembre 2022



Reprise des activités de Kidnapping à Port-au-Prince. Au moins deux présumés kidnappeurs tués hier par la police nationale dans la zone du Champs de Mars. Un véhicule Zo reken et une arme saisie. Deux otages ont été libérés selon les informations.


Les malfrats ont enlevé plus de 7 personnes dans la Région Métropolitaine de dont trois employés du Ministère de l’Education Nationale. Deux personnes ont été blessés lors d’une tentative de kidnapping déjouée par les forces de l’ordre à Nazon.



Les états Unis envisagent de sanctionner les chefs de gang ainsi que leurs supporteurs. Une résolution qui n’écartera pas une intervention militaire sera soumise au conseil de sécurité lundi.


Quelques jours plus tôt, le secrétaire d’état aux affaires de l’hémisphère occidental Brian Nichols avait déclaré que les chefs de gangs qui alimentent la pire crise sécuritaire que connait Haïti sont dans la ligne de mire des Etats Unis.


La république dominicaine a publiquement demandé le retour d’une force multinationale de maintien de la paix arguant que l’instabilité d’Haïti et la violence endémique des gangs constituent une menace croissante pour la région.


Le gouvernement haïtien regrette que les commandes placées au Canada pour mieux équiper la police nationale aient pris autant de retard pour être livrée malgré les ressources nécessaires dégagées au prix de lourds sacrifices.


A la tribune des nations unies le gouvernement haïtien promet de mettre en place bientôt un organe chargé de l’organisation des élections en vue de remettre le pouvoir à des élus.


En raison du contexte sécuritaire actuel et sur la base du processus révisé de gestion sécurité et des risques, l’évacuation du personnel non critique de l’ONU EN Haïti est recommandée selon un document interne des nations Unies. Certaines ambassades en Haïti déjà fermé leurs portes pour les causes.


Affaire des armes saisies par les autorités. Le parquet de Port-au-Prince a émis un mandat contre le père Jean Mardochée Vil président permanent de l’église épiscopale d’Haïti.

La chambre de commerce et d’industrie de l’ouest, même préoccupée par la tourne des événements de ces derniers jours, affirme comprendre l’appel au secours de la population face à l’augmentation constante des produits de première nécessité.


Mais la Chambre de commerce dit approuver pourtant la décision du gouvernement d’agir sur la subvention du carburant et de réglementer les recettes douanières pour assainir les finances publiques.


L’association des professionnels du pétrole appelle l’état à rendre accessible le terminal Varreux pour que les stocks en quantité suffisante actuellement puissent alimenter les stations –services.


DEVANT L’ONU, LE GOUVERNEMENT POUR LES ELECTIONS


Au débat général de la 77e session ordinaire de l’assemblée générale des nations-unies samedi, le ministre des affaires étrangères et des cultes Jean Victor Généus a lu le discours du Premier Ministre Ariel Henry qui n’a pas pu faire le déplacement à cause des mouvements de protestation en Haïti.


Entre sécurité et ordre public, accord politique et gouvernance, justice et droits de l’homme et échéancier électoral, le gouvernement a promis entre autres la mise en place pour « bientôt » d’un organe chargé de l’organisation des élections en vue de remettre le pouvoir à des élus.


Le gouvernement a peint un tableau très sombre de la situation socio-politique et économique du pays sur laquelle s’est greffée une insécurité grandissante. « Mon gouvernement est en face d’une équation assez complexe », affirme Ariel Henry dans ce discours lu par le chancelier.


Pour parvenir à la résolution de cette situation énigmatique, le gouvernement s’est fixé plusieurs priorités: restaurer sans délai la sécurité et l’ordre public ; Trouver à brève échéance, un élargissement du consensus autour d’un Accord politique avec un maximum de secteurs en vue d’aboutir à une gouvernance apaisée ; Créer un climat propice à la tenue des élections générales dans le meilleur délai, en vue de remettre le pouvoir à des élus librement choisis par le peuple haïtien en vue de restaurer les institutions démocratiques.


Mais le grand mur pour le gouvernement reste et demeure un accord politique capable de regrouper l’ensemble des secteurs de la vie nationale. Le gouvernement lance un SOS à la communauté internationale pour un processus plus crédible. « Je suis favorable à ce que la Communauté caribéenne (CARICOM) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) apportent leur expertise et s’engagent à nos côtés en vue d’un dénouement de la crise, avec le soutien discret mais efficace des Nations Unies », espère Ariel Henry. « Il est indispensable que les élections se réalisent dans un climat de sécurité et d’apaisement social », dit-il.


Ariel Henry, dans ce discours lu par Généus, dit avoir même entamé des discussions qui devraient « bientôt aboutir, avec les différents acteurs concernés, autour de la mise en place de l’organe chargé de l’organisation des élections ». « Il devrait être en mesure de proposer rapidement aux acteurs politiques un échéancier pour les consultations populaires concernant la réforme constitutionnelle et l’organisation des élections », croit Ariel Henry.


SUITE…RETARD DE LIVRAISON DES MATERIELS DE LA PNH


S’il promet de s’attaquer à l’insécurité pour créer des conditions pour la réalisation des prochaines joutes électorales, la situation semble corsée pour le gouvernent de Ariel Henry. Les gangs deviennent de plus en plus puissants.


Fort de ce constat, le gouvernement dit avoir pris des décisions visant à rendre la Police nationale plus efficace et mieux préparée à combattre l’insécurité.


Toutefois, il dit regretter que « les commandes passées pour mieux équiper la Police Nationale aient pris autant de retard pour être livrée malgré les ressources nécessaires dégagées, au prix de lourds sacrifices, pour fournir à la Police les moyens appropriés dont elle a besoin ».


En marge de cet évènement, un « Basket fund » a été créé par les Etats membres de l’ONU pour venir en aide à la PNH dans sa lutte contre la violence des gangs. Les USA et le Canada y ont déjà apporté leur contribution.


Lors de sa participation à 77e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies samedi le ministre des affaires étrangères et des cultes, Jean Victor Généus a dressé un tableau sombre de la situation actuelle du pays. Le chancelier haïtien a demandé à la communauté internationale de se tenir aux côtés d’Haïti.


« Un tournant décisif : des solutions transformatrices face à des défis intriqué », tel a été le thème de la 77e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies.


Prenant la parole sur la tribune de l’ONU, le samedi 24 septembre 2022, au nom du premier ministre haïtien, le Dr Ariel Henry qui, selon son ministre des affaires étrangères, a dû annuler sa participation en raison de la situation socio-politique, Jean Victor Généus a dressé un tableau sombre de la situation actuelle du pays.


Selon le chancelier haïtien, le pays fait face à une crise multidimensionnelle dont les conséquences menacent la démocratie et les fondements même de l’état de droit. Il s’agit d’une crise socio-politique et économique sur laquelle s’est greffée une insécurité, compliquant davantage la situation du pays et ébranlant la superstructure de l’État, a-t-il déploré.


« Elle demeure un sujet de grande préoccupation pour mon gouvernement et pour la communauté internationale. Haïti se trouve à la croisée des chemins, à un carrefour extrêmement difficile, mais décisif pour son avenir. Mon gouvernement est en face d’une équation assez complexe, qu’il faut résoudre et cela nécessite le soutien effectif de nos partenaires », a martelé le ministre.


Lors de son intervention au nom du premier ministre Ariel Henry, Jean Victor Généus a souligné quelques priorités du gouvernement comme : restaurer la sécurité et l’ordre public, trouver rapidement un accord politique avec divers secteurs en vue d’une gouvernance apaisée, créer un climat propice à la tenue des élections, adresser les questions économiques et sociales, entre autres.


Le ministre haïtien des affaires étrangères et des cultes en a profité pour lancer un appel à la communauté internationale de se tenir aux côtés d’Haïti et du peuple haïtien en cette période de crise.


HAÏTI : L’ONU ET DES AMBASSADES EVACUENT LEUR PERSONNEL


L’évacuation du personnel non critique de l’ONU en Haïti est recommandée en raison du contexte sécuritaire actuel, selon les informations. Cette décision intervient alors que les unes après les autres les ambassades et organisations internationales présentes en Haïti ferment leur mission.


«En raison du contexte sécuritaire actuel et sur la base du processus révisé de gestion des risques de sécurité, le responsable désigné, en consultation avec l'équipe de gestion de la sécurité a recommandé l'évacuation du personnel international non critique pour le programme d'Haïti vers leur pays d'origine », peut-on lire dans un message de Gilles Michaud, sous-secrétaire général au département de la sûreté et de la sécurité à des responsables de l’ONU en Haïti dont la patronne du Binuh, Helen Meagher La Lime est en copie, en date du 23 septembre 2022.


En revanche, « le personnel international qui exécute des programmes critiques et qui se trouve actuellement à l'extérieur du pays est autorisé à rentrer en Haïti », selon ce document interne des Nations unies.


Avant l’ONU plusieurs missions diplomatiques basées en Haïti ont soit fermé leurs portes, soit renvoyé leur personnel dans leurs pays d'origine. La situation socio-politique et sécuritaire s’est dégradée depuis fin août. Des manifestations contre la vie chère, l’insécurité et pour réclamer le départ du Premier ministre Ariel Henry ont été émaillées de violences. Des pillages ont été observés tant à Port-au-Prince qu’en province. Les gangs continuent d'imposer leur loi.


Après l’entrée Sud de Port-au-Prince, c’est l’entrée Nord qui est en passe de devenir un no man’s Land, une zone de non droit.


S’il n’y a pas eu de manifestations à Port-au-Prince ces derniers jours, le commerce et le transport ont fonctionné ces deux derniers jours au ralentit, les stocks de carburant s’amenuisent alors qu’un puissant chef de gang, le chef de G-9, Jimmy Chérizier, revendique le blocage du terminal de Varreux où sont stockés 70% des produits pétroliers d'Haïti.


ONU : Les Etats-Unis veulent sanctionner les chefs de gangs et leurs appuis


Le secrétaire d'État adjoint aux affaires de l'hémisphère occidental, Brian A. Nichols, a déclaré dans une interview au Miami Herald que les chefs de gangs qui alimentent la pire crise sécuritaire que connaît Haïti depuis des décennies "sont dans la ligne de mire, et leurs actions visant à déstabiliser Haïti seront sanctionnées par des interdictions de déplacements internationaux et des sanctions financières".


Brian Nichols a indiqué au Miami Herald que l’administration Biden espère une adoption rapide d'une résolution à l'ONU "dans les prochains jours". "La résolution créera un cadre des Nations Unies pour imposer des sanctions aux chefs de gangs et à ceux qui soutiennent, facilitent et financent leurs activités", a-t-il ajouté. "Ces sanctions viseraient leurs ressources financières et leur capacité à voyager".


M. Nichols a déclaré que les États-Unis aimeraient que la résolution prévoie des sanctions contre "ceux qui fourniraient des armes illicites aux gangs en Haïti", mais il a noté que la résolution n'avait pas encore circulé parmi les membres du Conseil de sécurité.


"Rien dans la résolution ne devrait empêcher le transfert légitime d'armes aux forces de sécurité gouvernementales d'Haïti", a-t-il déclaré. "Nous contrôlons déjà soigneusement l'octroi de licences pour les ventes d'armes à Haïti. Le défi consiste à traquer la contrebande d'armes vers les gangs et autres personnes illicites."


Le secrétaire adjoint a déclaré que la menace de sanctions "ces derniers jours a eu un effet calmant sur la situation sur le terrain en Haïti", bien que les détails de la résolution potentielle n'aient pas encore été rendus publics.


"Je pense que l'adoption d'une résolution et la création d'un cadre vont poursuivre cet effet d'apaisement", a déclaré Nichols. "Jusqu'à ce que des individus spécifiques soient renvoyés à un comité de sanctions, puis sanctionnés au niveau international, c'est à ce moment-là que vous verrez la nature transformatrice de cela. Je ne pense donc pas que le simple fait d'avoir un cadre soit suffisant. Nous devons désigner des personnes spécifiques.".


La république dominicaine au chevet d’Haïti pour le maintien d’ordre


Ces derniers temps, la République dominicaine, a publiquement demandé le retour d'une force multinationale de maintien de la paix, arguant que l'instabilité d'Haïti et la violence endémique des gangs constituent une menace croissante pour la région.


Une telle démarche exigerait qu'Haïti se soumette à nouveau à ce que l'on appelle le chapitre 7, ensemble de dispositions de la charte des Nations unies qui permettent au Conseil de sécurité de déployer des forces internationales dans le cadre d'une mission de maintien de la paix.

Après 13 ans, la dernière mission de paix de l'ONU a pris fin en Haïti en 2017 lorsque le Conseil de sécurité de l'ONU, poussé par les États-Unis et d'autres pays, a finalement retiré ses opérations militaires et de maintien de la paix en Haïti.


Si le gouvernement haïtien demande cette aide, "la communauté internationale examinerait certainement une telle demande", a ajouté M. Nichols. Mais "les autorités haïtiennes n'ont pas demandé de bottes sur le terrain", a-t-il ajouté, "et il n'y a actuellement aucune discussion sur une réponse à la situation en Haïti en vertu du chapitre 7".


A la place d'un retour des casques bleus, les États-Unis se sont concentrés sur le renforcement de la police nationale haïtienne, qui compte sur le papier plus de 12 000 membres.


MANDAT D’AMENER CONTRE UN PRELAT DE L’EGLISE EPISCOPALE


Le parquet de Port-au-Prin ce a émis un mandat d’amener contre le père Jean Madoché Vil, président permanent de l’Église épiscopale d’Haïti, pour trafic d’armes et de munitions a confié vendredi Jacques Lafontant commissaire du gouvernement près le tribunal de première in stance de Port-au-Prince.


« Je confirme que le mandat est émis contre le père Vil, haut dignitaire de l’Eglise épiscopale d’Haïti. Il est vrai que le dossier est au cabinet d’instruction suivant un rapport partiel de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), mais entretemps, l’enquête poursuit son cours », a indiqué le chef de la poursuite, faisant état de son inconfort comme professionnel du droit face à cette situation où la Direction Centrale de la Police Judiciaire DCPJ continue d’enquêter alors que le dossier a été déféré au cabinet d’instruction.


« Nous sommes en présence de ce que j'appelle une ''non-conformité acceptable'' », a expliqué le commissaire du gouvernement, rappelant que le père Jean Mardoché Vil a été invité, à deux reprises, par la DCPJ dans le cadre d’une confrontation avec le père Cole. Ne s'étant pas présenté, un mandat d’amener a été émis contre lui.


Ce dossier de trafic d’armes et de munitions ne cesse de hanter les dirigeants de l'Église épiscopale d'Haïti. En date du mardi 23 août 2022, le comptable de l’institution Jean Gilles Jean Mary, a été interpellé par des agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire. Son interpellation est survenue suite à plusieurs documents de 2017 à 2021 qu’il a signés, autorisant le décaissement de fonds à partir du compte de l'Église épiscopale sur le compte d’un trafiquant d’armes international, recherché par la DCPJ.


Le comité permanent de l'Église épiscopale d'Haïti, communion anglicane, dans un message, en daté du 19 août 2022, adressé au clergé et aux fidèles, a réaffirmé sa coopération avec les autorités et indique « qu’elle n'assurera la défense d'aucune personne physique, quelle qu'elle soit, poursuivie à tort ou à raison, dans le cadre de cette affaire ».


Un message qui intervenait 48 heures après l’audition et la mise en garde à vue du père Frantz Cole par la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) « pour trafic d’armes et de munitions, contrebande, fraude fiscale, évasion fiscale, enrichissement illicite et blanchiment d’avoir provenant d’infractions graves ».


Un mort, des blessés par balles et tentative d’incendie du tribunal de paix des Cayes


Un mort et plus d'une dizaine de blessés par balle ont été recensés dans des mouvements de protestation contre le Premier ministre Ariel Henry vendredi 23 septembre aux Cayes. La manifestation a été dispersée par la police. Par ailleurs, des individus non identifiés ont tenté d'incendier le tribunal de paix des Cayes.


Plusieurs mouvements de protestation prévus vendredi 23 septembre 2022 ont été tués dans l'œuf. Plus d'un millier de membres de la population se sont massés dans des quartiers populeux pour une énième journée de protestation.


Ces agissements ont fait un mort, (un jeune homme dans la vingtaine) et plus d'une dizaine de blessés. Les protestataires ont accusé les agents de l’UDMO comme responsables de ce meurtre. Des journalistes ont aussi rapporté que les forces de l’ordre ont été très hostiles et ont même agressé l'un d’entre eux.


Trois des manifestants en colère ont riposté par des tirs d'armes à feu face aux agents de la PNH, ont confirmé des personnes interrogées sur place. Selon le directeur départemental Sud de la police nationale, Daniel Compère, il y avait des personnes armées de M-4, un fusil 12 et de 9 MM. Ils ont échangé des tirs avec les forces de l'ordre, a-t-il dit. Ce qu'ont démenti les manifestants.


Un peu plus tard, vers deux heures de l’après-midi, des individus non identifiés ont effectué une tentative d’incendie au tribunal de paix des Cayes. Des membres de la population ont rapidement maîtrisé le feu dans l’enceinte du tribunal.


LES PREOCCUPATION ET APPELS DE LA CHAMBRE DE COMMERCE


«La Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Ouest (CCIO) se dit préoccupée par la tournure qu’ont pris les évènements ces derniers jours et comprend l'appel au secours de la population alors que le prix des produits de première nécessité ne fait qu'augmenter quotidiennement », peut-on lire dans une note de presse signée par le président de cette chambre de commerce, Laurent St-Cyr et treize autres membres, 24 septembre 2022.


« La dégradation de la situation qui s'annonce est plus qu’alarmante ; les gangs ayant pris le contrôle de certains points stratégiques empêchent la livraison du carburant et de la nourriture, l'accès aux hôpitaux et entrave toutes communications sur l'étendue du territoire », souligne cette note.


« La CCIO approuve les récentes mesures prises par le Gouvernement pour améliorer la perception des droits de douane et comprend la décision d'éliminer la subvention du carburant pour assainir les finances publiques". "nous pensons qu’il est important que ces actions permettent la mise en place de programmes sociaux et mesures d'accompagnement nécessaires pour améliorer les conditions de vie des plus vulnérables et rendre disponibles les ressources indispensables au bon fonctionnement de la PNH ».


« Nous comprenons également qu'une augmentation du salaire minimum, accompagnée d'une révision du seuil d'abattement de l'IRI, est inévitable et nous encourageons le Gouvernement à agir en conséquence de concert avec le Conseil Supérieur des Salaires », a appelé cette note...


« Cependant, étant donné que le Premier Ministre ainsi que plusieurs acteurs importants de la Communauté Internationale ont confirmé que cette crise était l'œuvre d'acteurs politiques et économiques identifiés comme auteurs de ce nouveau « peyi lòk », nous leur exigeons de prendre les dispositions qui s'imposent contre lesdits auteurs », a également appelé la CCIO, soulignant que « ces accusations sans actions mettent en danger le secteur privé en entier ».


« Ces deux semaines de fermeture qui semblent vouloir s'étendre davantage ont d'énormes conséquences économiques pour le secteur privé des affaires, fait remarquer la CCIO. Cet énième « peyi lök » qui semble interminable, engendre des cours financiers importants et imprévus Nous tous les acteurs du secteur privé », a soutenu cette chambre de commerce.

« Nous appelons des institutions publiques telles que la BRH, I'AGD, le MEF et le MCI à prendre leurs responsabilités afin de supporter les entreprises du secteur privé victimes de cette faillite », peut-on lire dans cette note qui lance un autre appel. « Un Etat responsable devrait mettre en place immédiatement les ressources et les outils adéquats pour reprendre le contrôle de la situation et permettre aux activités de redémarrer », croit la CCIO.


« Nous présentons nos sympathies à toutes les victimes et réitérons notre conviction que la destruction n'a jamais et ne pourra jamais nous amener à résoudre les problèmes profonds de notre société », selon la CCIO. La Chambre de Commerce et D'Industrie de l'Ouest (CCIO) exprime à nouveau son inquiétude face à la situation désastreuse dans laquelle le pays s'enlise et exige que l'Etat prenne les mesures nécessaires afin d'éviter une crise humanitaire extrême », a conclu cette note de presse.


L'Organisation « Nos Petits Frères et Sœurs » tire la sonnette d'alarme sur la grave crise de disponibilité de carburant que connaît le pays depuis plusieurs mois. L’organisation du secteur sanitaire annonce que les hôpitaux Saint-Damien et Saint-Luc ainsi que le Centre de physiothérapie Sainte Germaine sont menacés de cessation de leurs activités pour cause de carburant.


La crise déclenchée par la rareté de carburant secoue toutes les couches de la société. Si les responsables de certains hôpitaux publics sont jusqu'à présent taciturnes à en parler, l'Organisation Nos Petits Frères et Sœurs a levé le voile sur ce qui était prévisible : les hôpitaux risquent d'être dysfonctionnels si la pénurie du carburant persiste en Haïti au détriment des milliers de patients qui sont en attente de soins de santé.


"En fait, à cause de non disponibilité régulière de carburant sur le territoire national depuis plusieurs mois et en raison des récents troubles sociaux dans le pays, notre réserve stratégique de carburant disponible à la centrale énergétique "SMART GRID" de Fondation Saint-Luc, approvisionnant ces deux hôpitaux et le Centre de physiothérapie en énergie électrique, est presque épuisée", informe l'Organisation Nos Petits Frères et Sœurs dans une note.


"Nous lançons un SOS aux principaux fournisseurs de carburant pour permettre le renflouement crucial de notre réserve pour la garantie de la poursuite des services de pédiatrie pour plus de 153 enfants hospitalisés et pour plus de 47 femmes enceintes à la maternité de l'hôpital Saint-Damien ; de soins urgents et d'hospitalisation pour plus de 70 adultes y compris des soins de traumatologie à l’hôpital Saint-Luc. Faute de renflouement immédiat, nous n'aurons guère le choix que de constater l’arrêt prochain des services de soins au niveau des deux hôpitaux (Saint-Luc et Saint-Damien) et le Centre de physiothérapie Sainte Germaine de NPFS", poursuit la note.


"En outre, à cette situation, s'ajoute la disponibilité de nos employés fortement affectée par l'impact de cette énième crise de carburant sur le transport en commun. De ce qui précède, nous appelons les autorités étatiques, au secteur privé des affaires et aux particuliers, afin de faciliter rapidement un couloir de livraison de carburant non seulement aux hôpitaux Saint-Luc et Saint-Damien, mais aussi à tous les hôpitaux concernés par cette crise persistante d'approvisionnement en carburant."


Une situation évoquée cette semaine par plusieurs hôpitaux dont l'hôpital de l'Université d'Etat d'Haïti qui fonctionne avec un noyau d'urgence. D'autres structures hospitalières dont l'hôpital Saint Nicolas de Saint Marc avait pointé du doigt l'impact que la pénurie du carburant risque d'avoir sur les hôpitaux et, par conséquent, la vie des haïtiens. Le centre hospitalier de Grand-Goâve a officiellement observé un arrêt de travail à cause de la pénurie du carburant, a annoncé l'administration dudit hôpital dans une note.


En attendant un dénouement de crise cette multidimensionnelle, le terminal varreux où sont stockés 70% des produits pétroliers est toujours inaccessible.


L’Association des professionnels du pétrole (APPE) a appelé l’Etat à rendre accessible le terminal Varreux pour que les stocks, en quantité suffisante actuellement, puissent remplir toutes les stations-services avant de pouvoir les rouvrir avec les nouveaux prix, afin d'éviter qu'elles ne soient prises d'assaut et/ou détruites, peut-on lire dans une lettre du président de l’APPE, Randolph Rameau, au ministre de l’Economie et des Finances, Michel Patrick Boisvert, le 22 septembre 2022.


« Les compagnies pétrolières ont importé des carburants et disposent actuellement de stocks suffisants pour ravitailler les stations-services et leurs clients industriels. Cependant le blocage du terminal de Varreux ne permet pas aux camions d'y accéder et de charger les carburants pour les distribuer », selon cette correspondance.


« Les distributeurs, de leur côté, souhaitent que la majorité des stations-service soient ravitaillées avant de pouvoir les rouvrir avec les nouveaux prix, afin d'éviter qu'elles ne soient prises d'assaut et/ou détruites. L'accès au terminal Varreux est nécessaire pour pouvoir ravitailler le plus rapidement possible, la majorité des stations-services », peut-on lire dans cette lettre de l’APPE.


« Nous pensons que toute tentative d'un ravitaillement partiel de certaines stations-services les exposerait ainsi que leurs personnels, tout autant que les transporteurs et leurs chauffeurs, à des risques trop importants. Et nous savons par ailleurs que l'attaque d'un camion ou d'une station suffirait à dissuader le reste de la profession de reprendre leurs activités », a indiqué APPE.


« Une fois que le terminal Varreux sera accessible, nous suggérons donc que pendant trois jours les compagnies pétrolières puissent ravitailler les stations-services avant leurs réouvertures ce qui permettra de minimiser les congestions des stations et la colère de nombreux clients », selon cette correspondance de l’APPE.


« Nous avons un intérêt commun à ce que la distribution de carburants puisse reprendre dans des conditions acceptables pour l'ensemble des acteurs et pensons donc que le déblocage du terminal Varreux est une condition nécessaire à ce redémarrage de nos activités », a assuré cette association de compagnies pétrolières.


« Nous comprenons que la PNH fait tout son possible pour dégager ces accès ce qui, une fois réalisé, permettra de rassurer les transporteurs et les distributeurs pour reprendre leurs activités », a indiqué l’APPE.



Le chef de G-9 revendique le blocage du terminal de Varreux

En début de semaine, Jimmy Chérizier, fusil M-4 en bandoulière, debout au milieu de barricades de pneus enflammés, de pierres, en face du terminal Varreux, avait revendiqué la fermeture de cette installation où sont stockés 70 % des produits pétroliers d’Haïti.


Dans cette vidéo postée sur les réseaux sociaux, le chef de G-9 a balancé : « Vous entrerez dans ce terminal quand nous serons morts. C’est sur nos entrailles que vous passerez, Ariel ».


La lettre de l’APPE appelant l’Etat à intervenir pour rendre accessibles le terminal Varreux pour que les stations-services soient alimentées et qu’elles puissent vendre à partir des nouveaux prix intervient à un moment de contestations à Port-au-Prince et en province contre l’ajustement effectué par le gouvernement de M Ariel Henry.


Dans un communiqué de presse publié le 24 septembre l'Office Assurance véhicule contre tiers (OAVCT) déplore les actes de vandalisme de ses locaux à Saint-Marc et aussi à Petit-Goâve lors des derniers mouvements de protestation dans le pays.


Certains locaux de l'office assurance véhicule contre Tiers n'ont pas été épargnés lors des manifestations violentes contre la hausse du carburant la semaine écoulée.

« La Direction de l’Office Assurance Véhicule contre Tiers annonce aux autorités policières et au public qu’en date du 16 septembre 2022, un groupe de manifestants ont envahi le complexe où est logé son bureau à Saint-Marc.

Lors de cet envahissement, les manifestants ont vandalisé le local de l’institution en emportant des matériels de bureaux : Ordinateurs, batteries, chaises entre autres », peut-on lire dans le communiqué.


Par la même occasion, l’office rappelle que le 13 septembre, des manifestants ont attaqué son local à Petit -Goâve et ont tout emporté.


Tout en qualifiant ses actes de « malhonnête », il demande aux autorités policières « d’identifier les auteurs et de les punir ».


De nombreuses institutions privées et publiques ont été attaquées et pillées par des manifestants qui ont gagné les rues contre l’ajustement des prix des produits pétroliers et pour exiger le départ du premier ministre Ariel Henry.


Le parc industriel de Caracol qui emploie plus de 12 500 personnes ferme ses portes dimanche 25 septembre à cause de l’épuisement des réserves carburant de sa centrale électrique.


« Malheureusement, la situation des routes et des terminaux de carburant dans le pays ne s’est pas améliorée et nos réserves de carburant sont épuisées. En conséquence, veuillez être informés que le service d'électricité sera complètement interrompu à partir de demain 25 septembre 2022 à 2h00 PM », a informé la firme Nreca international.


« Gardez à l’esprit que dès que nos fournisseurs seront en mesure de fournir du carburant à la Centrale, le service d'électricité 28h/24 et 71/7 sera rétabli pour tous nos clients », peut-on lire dans cette note en date du 24 septembre.


L’UTE et le ministère de l'Economie et des Finances, au courant de la situation, « explorent avec NRECA toutes les possibilités pour apporter une réponse à cette situation », a confié à Le Nouvelliste le responsable de l’UTE, gestionnaire du PIC, Pierre Michel Joassaint.


« Cependant il y a, comme nous le vivons tous, de grosses contraintes. Le carburant utilisé par NRECA est au terminal de Varreux », a-t-il dit, confirmant pour Le Nouvelliste l’information d’une source au MEF indiquant que l’autorisation a été donnée par l’Etat haïtien pour l’importation de carburant en République dominicaine en attendant un retour à la normale.


« Le ministère de l’Economie et des Finances a effectivement autorisé l’importation de carburant de la RD. Cependant, il y a des démarches administratives à faire du côté de NRECA avant d’espérer recevoir le carburant, a confié M Joassaint. Et il faut espérer que les routes seront ouvertes lorsque ce carburant va arriver à la frontière pour l’acheminer au PIC », a dit le responsable de l’UTE.


« Les entreprises avaient observé un arrêt de travail en raison du blocage systématique des routes. Elles espéraient reprendre ce lundi, mais à cause de l’arrêt de la centrale thermique, elles ne pourront pas reprendre leurs activités. Si la situation ne s’améliore pas au niveau de Varreux et sur les routes, le Parc ne pourra pas reprendre ses activités. Cela aura un impact majeur sur les commandes en cours, représentera une perte énorme pour les ouvriers.


Cette situation est un camouflet pour le PIC au moment où il est en discussion avec de nouveaux acteurs qui souhaitent venir s’y installer », a estimé Pierre Michel Joassaint.


« Nous sommes au courant. Cette situation risque d’être catastrophique pour les 12 500 emplois du parc industriel de Caracol et les 125 000 emplois indirects. L’alerte par rapport à la situation du PIC a été transmise aux plus hautes autorités du pays », a confié à Le Nouvelliste le président de l’Association des Industries d’Haïti (ADIH) Wilhelm Lemke qui s’inquiète pour la production nationale.


« Notre production nationale et nos industries sont comateuses… Le message, a dit Wilhelm Lemke, est qu’il faut continuer à essayer de tenir bon en attendant un déblocage consensuel et apaisé entre concitoyens pour notre Nouvelle Haïti avec un paradigme nouveau de bonne gouvernance », a-t-il indiqué.


La veille, la Chambre de commerce et d’industrie de l’Ouest (CCIO), dans une note signée par son président, Laurent St-Cyr et des membres du Conseil d’administration, s’était alarmée de la dégradation de la situation et de ses impacts.


« La dégradation de la situation qui s'annonce est plus qu’alarmante ; les gangs ayant pris le contrôle de certains points stratégiques empêchent la livraison du carburant et de la nourriture, l'accès aux hôpitaux et entrave toutes communications sur l'étendue du territoire », a souligné cette note.


Le Nouvelliste a appris ce dimanche que la PNH et les FAD’H ont mené une opération dans des zones périphériques du terminal de Varreux samedi. Des tirs ont été signalés. « Il y a eu des opérations conjointes PNH/ FAD’H sans aucun résultat positif permettant le déblocage du terminal », a confié une source, soulignant que le « terminal était toujours bloqué dimanche matin ».


Le chef du G-9, un regroupement de gangs armés, Jimmy Chérizier, en début de semaine, avait revendiqué le blocage du terminal de Varreux. Entretemps, les autorités disent attendre des équipements commandés pour la PNH alors que le temps passe.


« La livraison de véhicules blindés et d’équipements qui lui font défaut tarde. Je regrette vraiment que les commandes passées pour mieux équiper la Police Nationale aient pris tellement de retard pour être livrées », a dit le PM Ariel Henry dans son discours lu à 77e Assemblée générale de l’Onu lu par le chancelier Jean Victor Généus.


La police nationale est en mesure d’effectuer le travail, mais elle a besoin d’un accompagnement robuste de nos partenaires, et de la formation adéquate sur le terrain avec l’aide des partenaires de la communauté internationale, en vue de donner un coup d’arrêt à cette situation », a indiqué le discours de M. Henry. Le blocage du terminal pétrolier de Varreux impacte aussi des hôpitaux. « L'Organisation "Nos Petits Frères et Sœurs" (NPFS) et la "Fondation Saint-Luc" (FSL) saluent la Presse en général et la Population haitienne dans son ensemble. Elles en profitent pour porter à la connaissance de tous, que les Hôpitaux Saint-Damien et Saint-Luc, et le centre de Physiothérapie Sainte Germaine sont menacés de cessation de leurs activités pour cause de carburant », a informé une note de presse de cette organisation.


ULCC, UCREF, l'IGF, la BRH, ministère de la Justice d’un côté et de l’autre le GAFI.


Le GAFI est un Groupe d'action financière, impliqué dans la lutte contre le Blanchiment d'argent, le financement du terroriste, le trafic des armes et autres menaces pouvant compromettre l'intégrité du système financier International ;


Les institutions de contrôle de la République d'Haïti telles : ULCC, UCREF, IGF, la cour des comptes, la direction de la supervision bancaire de la BRH, le parlement doivent faire leur travail de contrôle en relation avec leur mission ;


Au cours des trente-cinq dernières années on constate, avec les Gouvernements légitimes et surtout Après chaque transition politique à la tête de l’État, la population a des suspicions de dilapidation des fonds du Trésor Public par certains Présidents de la République, certains Premiers Ministres, des Directeurs généraux, les directeurs des douanes etc


Diffamations ou Pas la République est intéressée à savoir la vérité, on parle souvent de détournement de montants qui s'élèvent à plusieurs milliards de dollars Américains ;

Ces montants pourraient vraiment aider à réduire la pauvreté et amorcer le développement d’Haïti ;


L'ULCC en particulier à la responsabilité de retrouver dans les Banques les traces des transactions d'argent et des transferts sans contrepartie, effectués par les autorités quand ils étaient au pouvoir, afin de les poursuivre en justice pour blanchiment d’argent ;


Une petite enquête en République Dominicaine peut permettre déjà à L'ULCC d'identifier les nombreux investissements de nos Politiciens dans l'immobilier en particulier ;


Si Haïti à travers L'ULCC, IGF etc les autorités Haïtiennes refusent de faire leur travail de contrôle, le GAFI heureusement est là et va sanctionner Haïti, qui tolère les Politiciens rakétè et les Oligarques corrompus qui sont impliqués dans des activités de blanchiment d'argent et le trafic des armes ;


Le GAFI a déjà identifié les nombreux transferts d'argent sans contrepartie laissant Haïti à destination des paradis fiscaux et des Banques étrangères ;


Et si rien n'est fait pour arrêter ces flux monétaires sans contrepartie qui ont laissé et qui continuent à laisser le pays, faire le procès et sanctionner les coupables de blanchiment d'argent en Haïti, le GAFI va prendre des sanctions contre Haïti pas plus tard au mois d'août 2023 et le pays sera isolé du système financier International ;


Une des conséquences à côté d'autres, Haïti ne pourra plus recevoir les 4 milliards de Dollars Américains de transfert de la Diaspora ;


Aux responsables de L'ULCC, ceux et celles qui sont dans la chaîne de contrôle des Finances Publiques du pays et des transferts, vous ne pouvez pas laisser sanctionner tout un peuple, qui n'a presque rien reçu de l’État Haïtien et dont 80% sont des pauvres, ou même extrêmement pauvres, pour protéger un petit groupe de Politiciens et Oligarques incompétents et corrompus ;


Aux responsables de L'ULCC et les autres, vous avez deux rendez-vous, un avec le peuple Haïtien et l'autre avec l'histoire, si pour une raison ou une autre vous n’est pas capable de faire votre travail, vous avez toujours le choix de donner votre démission ;

Haïti est devenue un pays en transition et est en train de disparaître à cause de l'égoïsme et l'incompétence des uns et des autres, un Citoyen Patriote doit avoir le courage de faire ce qui est juste et bien quel que soit les conséquences.


Dr Eddy Labossière



Dame Martine Moïse rencontre le Secrétaire Général de l’OEA, Luis Almagro.


Dans sa quête de justice pour le pays l’ex-Première Dame de la république d’Haiti Martine Moïse a rencontré le Secrétaire Général de l’Organisation des États Américains (OEA) M. Luis Almagro. Ensemble ils ont fait un tour d’horizon sur la situation. Les points suivants ont été abordés :


• Justice

-Supporter Haïti dans ses efforts pour faire face au racisme systémique influençant des aspects de la coopération internationale ;

-L’urgence d’une meilleure coopération entre l’OEA et Haïti pour une réforme en profondeur du système judiciaire ;

- Renforcement de la lutte contre la corruption entamée par le Président Jovenel Moïse ;

- Nécessite se nommer un comité spécial de la commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) pour enquêter sur l’assassinat du Président Jovenel Moïse ;

- L’urgence d’une commission spéciale de la (CIDH) pour enquêter sur les gangs, le trafique des armes et les sponsors de la violence politique qui fournirait son rapport dans un délai ne dépassant pas deux mois ;

• La nécessité d’appuyer les requêtes officielles présentées par l’état Haïtien au Conseil de Sécurité des Nations Unies le 19 Juillet et 3 Août 2021 sollicitant la mise en place d’un tribunal spécial similaire à celui mis en place après l’assassinat du Premier Ministre du Liban Rafiq Hariri ;


Sécurité et Souveraineté Nationale

- Supporter la volonté du peuple Haïtien qui a rejeté toute idée de mission militaire et policière étrangère en Haïti après l’expérience catastrophique de la MINUSTAH ;

- L’urgence pour l’acquisition des armes et équipements nécessaires à la police et l’armée haïtienne qui peuvent rétablir la sécurité aussi bien qu’une assistance à la formation ;

- Supporter l’application de la résolution 2645 du Conseil de Sécurité des Nations Unies contre ceux impliqués dans les gangs, le trafique des armes et la violence politique ;

- Nommer une commission spéciale pour superviser la construction du mur sur la frontière en vue de faire respecter les frontières internationalement reconnues d’Haïti pour prévenir et éviter des conflits futiles ;


• Élections et Démocratie

- A travers l’application de la résolution 2645, isoler les acteurs impliqués dans les gangs, le trafique des armes, la drogue et éviter leur légitimation à travers le dialogue politique ;

- Prioriser le retour à l’ordre constitutionnel à travers des élections libres dans un délai ne dépassant pas douze mois ;


• Économique

- Haïti a besoin au moins d’un milliard de dollars pour la relance économique après la pandémie. Ces fonds devraient être investi dans l’agriculture et des activités de production ;

- Supporter les programmes humanitaires avec des produits achetés aux fermiers Haïtiens



Le Collectif Défenseurs Plus salue les dernières protestations populaires et appelle à la concertation pour une solution durable à la crise sociopolitique haïtienne


Dans sa quête de bien-être, le peuple haïtien ne cesse de prouver son infaillible courage de lutter contre l’injustice sociale. Ainsi, le Collectif Défenseurs Plus salue une fois de plus le courage du peuple haïtien qui, dans cette conjoncture de crise politique et institutionnelle crache sa colère à travers les rues dans les différentes régions du pays contre les mesures impopulaires du gouvernement en place. En effet, depuis deux semaines les rues de la capitale et celles des villes de provinces ont été la scène d’expression de manifestations populaires : des rues bloquées de pneus enflammés, des pillages dans les villes de Jérémie, des Cayes, des Gonaïves, de St Marc, de Hinche, entre autres...


Toute cette colère populaire n’est que les conséquences de l’augmentation des prix des produits pétroliers de 128% par le gouvernement en place, qui n’a ni légitimité populaire ni légalité. Toutefois, convient-t-il de noter qu’à côté de cette augmentation des produits pétroliers, le pays connaissait déjà un taux d’inflation de 30.5 % pour le mois de juillet, selon les données de l’Institut haïtien de statistiques et d’informatique (IHSI).


Le Collectif Défenseurs Plus condamne l’agressivité des forces de l’ordre lors des différentes manifestations populaires où les masses populaires réclament la mise en place d’un État qui puisse répondre à leurs besoins primaires (éducation, travail, santé, logement…). Cette situation a causé la mort d’environ 10 personnes dans les différentes régions du pays dont le jeune Widley Veron, le deuxième lauréat national des derniers examens d’Etat, assassiné sauvagement sur la route de l’aéroport le jeudi 15 septembre 2022. Aussi déplore-t-il le cas des victimes par balles réelles et en caoutchouc ou à armes blanches dans les manifestations de Port au Prince, des Cayes, des Gonaïves et de Jacmel.


À cet effet, Défenseurs Plus adresse toutes ses sympathies à toutes les victimes ainsi qu’à tous ceux et toutes celles qui ont subi d’autres formes de violences durant la période de trouble dite peyi lòk, provoquée par le gouvernement de facto. Par rapport à tous ces actes de violation des droits humains, le Collectif Défenseurs Plus invite toutes les victimes à porter plainte et à exiger des autorités judiciaires justice et réparation. Du même coup, il exige la libération de toutes les personnes arrêtées durant la période des protestations, dont les motifs de leur arrestation ne sont pas clairement élucidés.


Le collectif Défenseurs Plus interpelle tous les acteurs de la société civile a emboité le pas pour un changement en profondeur dans l’orientation politique du pays. Par ailleurs, il invite la population à maintenir les mouvements de protestations pacifiques pour la garantie d’un mieux-être et le respect de ses droits fondamentaux. De plus, il demande aux autorités en place de surseoir sur la décision inhumaine d’augmenter les prix des produits pétroliers, tout en considérant la crise économique difficile qui sévit dans le pays.


Les nations-Unies contre les violences en Haïti


Les Nations Unies en Haïti condamnent les violences dont le pays a été témoin ces dernières semaines. Elle appelle tous les acteurs à travailler ensemble pour désamorcer la situation et assurer un retour au calme.


"La priorité des Nations Unies en Haïti est de continuer à remplir leur mandat et de soutenir le peuple et le gouvernement d'Haïti, dans un contexte où les Haïtiennes et les Haïtiens sont actuellement confrontés à l'insécurité et à l'incertitude persistantes Port-au-Prince et dans tout le pays", indique un communiqué de l'ONU en Haïti.


L'organisation mondiale promet de continuer de travailler sans relâche avec les représentants du gouvernement, les acteurs politiques, les groupes de la société civile et les parties prenantes du secteur privé afin de trouver des solutions durables à cette crise et un avenir pacifique et prospère pour toutes les Haïtiennes et tous les Haïtiens.


"L'ONU en Haïti surveille de près l'évolution de la situation et se tient prête à déployer un appui humanitaire d’urgence si les besoins humanitaires sont amenés à être accrus", peut- on lire dans le communiqué dont copie est parvenue à notre rédaction.


Evasion à la prison de Cabaret


145 prisonnières se sont évadées à la prison civile de Cabaret, le jeudi 22 septembre dernier, c’est ce que révèle une source pénitentiaire. Selon elle, il y avait dans ce centre carcéral 230 détenues.


Après l’évasion seulement 85 femmes sont restées à leur cellule respective, précise cette source.


Parmi les détenues en cavale, trois ont été arrêtées par la police peu après leur fuite. L’évasion enregistrée à la prison civile de Cabaret a eu lieu après l’attaque armée orchestrée contre le poste de contrôle de police de la zone, ce qui a entraîné l’assassinat d’un policier.


Deux prisonniers sont morts de faim à Petit-Goave

Manque de nourriture et d’eau potable, ils sont plusieurs dizaines dans une seule cellule, les prisonniers vivent dans des conditions infrahumaines.


Nombreux sont les prisonniers souffrants de maladie et de faim, face à la situation actuelle du pays durant les jours de protestation en Haïti, la rentrée du Sud est toujours bloquée et cela engendre le manque de provision alimentaire dans le carcéral de Petit-Goave.


Cinq prisonniers se trouvent dans un état très grave. Une situation inhumaine dans le carcéral de Petit- Goave, les prisonniers se trouvent dans des cellules exigües alors que la nouvelle prison du commissariat de Petit-Goave n’est toujours pas encore inaugurée.


L’ambassade encourage l’Administration des Douanes


Une délégation de l’Ambassade des États-Unis en Haïti a visité l’Administration Générale des Douanes vendredi dernier.


Cette visite a été conduite par le chargé d’affaires ai de l’Ambassade des Etats Unis accrédité en Haïti, Éric William Stromayer.


Au terme des échanges qui ont duré une heure environ, le chargé d’affaires a profité de l’occasion pour féliciter l’Administration Générale des Douanes pour ses performances.


Il a par ailleurs promis le support des Etats Unis à la direction générale des douanes, pour continuer à améliorer ses résultats.


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