En réaction à une rareté de carburant, dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, les chauffeurs du transport en commun ont pris la décision d’augmenter unilatéralement les prix de certains trajets. Déjà il faut payer 1250 gourdes pour un gallon d’essence.
Des chauffeurs de véhicules et des conducteurs de taxi-motos ont fait état de leurs difficultés à remplir leurs réservoirs à cause de la rareté du carburant, aussi, Ils dénoncent certains responsables de pompes à essence qui contribuent à aggraver la crise en vendant le carburant à des particuliers.
« Déjà sur le marché informel, le carburant se vend à plus de 1250 gourdes le gallon. Cette nouvelle crise du carburant va indubitablement contribuer à la hausse déjà exorbitante du coût de la vie », ont alerté des transporteurs publics.
Ces derniers sont très critiques à l’endroit des autorités gouvernementales du fait de n’avoir rien fait pour faciliter la disponibilité de l’or noir sur le marché.
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