Un article du média américain BBC News, publié ce jeudi 7 mars 2024, révèle le refus de plusieurs policiers kényans de participer à la mission de sécurité en Haïti, les membres des forces de l’ordre du Kenya ont pris cette décision suite à l’augmentation de l’insécurité en Haïti.
Le mouvement armé contre les infrastructures de l’Etat mené par la coalition des gangs, dénommée vivre ensemble, provoque la frayeur dans le rang des policiers Kenyans qui devaient intervenir en Haïti dans le cadre de la mission de soutien à la PNH en vue de faire face à l’insécurité.
En effet plusieurs policiers qui se portaient volontaire pour venir en Haïti ont désisté suite au regain des actes violents exercés par les gangs dans le pays. Un officier a déclaré au média américain que les stratégies ne sont pas claires pour travailler pendant la mission.
“Plusieurs policiers kényans qui s’étaient portés volontaires pour le déploiement ont choisi de ne pas participer pour des raisons de sécurité”, a écrit le journal avant de souligner qu’un officier lui a déclaré qu’il “n’existait aucun mécanisme clair sur la manière dont ils devaient travailler pendant la mission. Une autre source aurait déclaré que certains membres de son équipe s’étaient retirés à la suite de la récente montée de la violence.”
Rappelons que le premier ministre Ariel Henry est toujours coincé à Poto Rico suite à son incapacité de rentrer au pays à cause du mouvement des gangs. Cependant le secrétaire d'État de Porto Rico, Omar Marrero, avait assuré mercredi à EFE que l'intention du Premier ministre d'Haïti, est de « retourner dans son pays », même si l'on ne sait pas combien de temps il devra rester dans son pays.
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