Bruno Maes, représentant du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en Haïti, a appelé samedi, à la solidarité envers les jeunes haïtiens de Port-au-Prince et de l’Artibonite, où la violence des gangs fait rage.
« Jeunes, exprimez votre solidarité à vos frères et sœurs de Port-au-Prince et de l’Artibonite, qui souffrent en ce moment d’une violence sans nom », a dit Bruno Maes, lors de la fermeture de l’atelier sur la communication pour l’Éducation organisé en partenariat avec le Ministère de l’éducation nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) du 2 au 4 mars 2023.
Cet atelier de trois jours organisés à Port-Salut avait pour objectif de permettre aux participants de discuter des stratégies de communication pour le respect du droit à l’éducation et la poursuite des activités scolaires. Le MENFP et l’UNICEF ont aussi convenu d’engager un dialogue avec tous les acteurs des communautés pour apporter des réponses alternatives afin que les gangs ne prennent pas les écoles en otage.
Une quarantaine de directeurs d’école, de représentants des conseils scolaires des villes de Port-Salut et de Coteau, des enseignants, des directeurs d’associations de jeunes et la plateforme d’engagement social U-Reporters des municipalités de Jérémie et des Cayes pour les jeunes membres ont participé à l’atelier.
Comme piste de solution, les U-Reporters qui participaient à cet atelier ont fait savoir qu’ils comptent utiliser des canaux de communication comme Facebook, Instagram, WhatsApp, Twitter et TikTok pour sensibiliser la communauté sur le respect du droit à l’éducation.
Depuis octobre 2022, des groupes armés ont attaqué plus d’une douzaine d’écoles en Haïti, tuant un élève et kidnappant au moins deux membres du personnel. En plus de dérober des vivres, les gangs ont également pillé des fournitures scolaires, notamment des bureaux, des tableaux, des ordinateurs portables, des photocopieurs et des panneaux solaires, entre autres
Kommentare