Lors de la cérémonie de graduation de 455 nouveaux policiers aux unités spécialisées à l'École Nationale de Police, le président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) n’a pas caché ses frustrations face aux actions des gangs armés. “Si w se gang kache pa kache lapolis ap mache sou ou,” a martelé Edgard Leblanc, lançant ainsi une mise en garde ferme aux criminels qui terrorisent la population haïtienne.
Cette déclaration intervient lors de la remise des parchemins aux nouveaux agents ce mardi, soulignant la détermination du gouvernement à restaurer l’ordre et la sécurité dans le pays.
La situation reste pourtant préoccupante, alors que la force multinationale promise pour épauler la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans la lutte contre les gangs armés se fait toujours attendre. Le récent assassinat de trois policiers de l’Unité Temporaire Anti-gangs (UTAG) à Delmas 18 a exacerbé les tensions et souligné l’urgence de nouvelles mesures de sécurité.
La question demeure : la PNH pourra-t-elle redonner paix et tranquillité aux habitants ? La solution, pour beaucoup, semble encore lointaine.
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