Le 18 juin dernier, le ministre de la Défense d'Haïti a ordonné aux Forces Armées d’Haïti (FAd’H) de se mettre en "condition D", une alerte maximale, pour faire face aux gangs armés. Un mois plus tard, l'exécutif a décrété l'état d'urgence sécuritaire dans 14 communes.
Cependant, malgré ces mesures drastiques et l'arrivée de 400 policiers kényans, la situation sécuritaire reste critique. Les gangs continuent de terroriser les populations, occupant des territoires et défiant les forces de l'ordre.
Le gouvernement, critiqué pour son manque d'efficacité, semble plus engagé dans la communication que dans l'action concrète. Une rencontre de grande envergure avec divers responsables nationaux n'a abouti à aucune amélioration tangible. Les efforts pour restaurer la sécurité apparaissent insuffisants face à la montée en puissance des groupes criminels, laissant la population dans une angoisse persistante.
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