Les violences des gangs ont poussé près de dix mille habitants à abandonner Petite-Rivière de l’Artibonite. Ces déplacements massifs des membres de la population ont été enregistrés au cours de la période du 18 octobre au 15 décembre 2022. C’est du moins ce que révèle un rapport préliminaire publié le 15 décembre 2022 par la Mairie de cette commune.
La Mairie de Petite-Rivière de l’Artibonite entame un recensement des déplacés. Ce processus se réalise de concert avec la Protection civile communale et un comité de crise.
En effet, des déplacements massifs des habitants ont été provoqués par les violences des gangs opérant dans la région du Bas-Artibonite.
Par conséquent, 1200 personnes se sont réfugiées à Liancourt, 2400 à Saint-Marc, 374 aux Gonaïves, 300 à Lachapelle, 450 à Marchand Dessalines et 45 au Cap-Haïtien. Tels sont quelques chiffres évoqués dans un rapport publié le vendredi 15 décembre 2022, par l’Administration Communale autour de l’insécurité.
En somme, 9 953 habitants se sont déplacés durant la période du 18 octobre au 15 décembre 2022, lit- on dans ce document préliminaire.
En attendant un rapport final, ces données traduisent l’ampleur des déplacements et délocalisations provoqués par l’insécurité grandissante. Cette dernière est orchestrée par des groupes armés qui terrorisent des membres de la population de Petite-Rivière de l’Artibonite.
Comments