De longues files d’attente ont été constatés dans toutes les institutions étatiques offrants des services liés à l’obtention d’un passeport. Des membres de la population se sont empressés pour produire leur demande de passeport à la suite de l’annonce du programme « Humanitarian parole » du gouvernement américain.
Des centaines de personnes se sont rendues, ce lundi 9 janvier, au bureau de l’Immigration et de l’Emigration, à Lalue dans le but de tirer un passeport. Le nombre imposant d’individus massés à l’entrée de l’institution a provoqué bagarre et confusion. Les agents de sécurité, dépassés, ont tenté vainement de calmer la foule qui se bouscule constamment. « Nous n’avons pas l’habitude de recevoir tous ces gens. On ne s’attendait pas à cette situation. Ce matin, aux premières heures, la foule était déjà présente », a confié un agent de sécurité à l’entrée.
À la DGI, le constat est similaire. Des employés ont fait savoir que les gens ne cessent d'affluer, notamment au service de livraison des timbres de passeport. À la succursale de la banque que loge la DGI, les gens se bousculent et se battent pour payer les frais exigés pour un timbre passeport ou une matricule fiscale.
Notons que cette augmentation d’affluence au niveau de ces services a été constatée suite à l’annonce du programme « Humanitarian parole » du gouvernement américain, le 5 janvier dernier. Ce programme vise à accueillir par mois 30 mille citoyens d’Haïti, du Nicaragua, du Venezuela et de Cuba.
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