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Aux Cayes: Un mort, des blessés, un avion incendié



La troisième journée de protestation des habitants de la ville des Cayes s'est soldée par la mort d'un jeune homme, plus d'une dizaine de blessés et un avion brûlé. Les protestataires réclamaient le déblocage de Martissant, la démission d'Ariel Henry et le rétablissement de la sécurité dans le pays.


Ils étaient des milliers de membres de la population cayenne à prendre la direction de l’aéroport Antoine Simon des Cayes ce mardi 29 mars 2022. Ils manifestaient contre l’insécurité, le kidnapping et le blocage de Matissant par des gangs armés de la capitale. Les manifestants ont aussi protesté contre la montée croissante des prix des billets d’avion et réclamer le départ du premier ministre Ariel Henry qui ne peut garantir la sécurité du pays selon eux.


En colère, les manifestants ont fait irruption sur la piste de l’aéroport Antoine Simon puis vandaliser avant de bruler l'avion Chieftain d'Agape Flights appartenant à des missionnaires américains.

Venus en renfort, des agents de la Brigade de lutte contre le trafic de stuféfiants (BLTS), accompagnés du commissaire du gouvernement, Ronald Richemond, ont dispersé une foule immense qui s’apprêtait à prendre la direction de la ville des Cayes avec le petit avion.


Selon un bilan partiel du porte-parole de la police nationale dans le Sud, Pierre Yves Lesage, il y a eu 1 mort et seulement 7 blessés, dont 4 policiers. 4 véhicules de la PNH auraient aussi subi des dommages. Selon les journalistes, plus d'une dizaine de manifestants ont été blessés.


Plusieurs agents de la PNH ont affiché un comportement hostile aux journalistes lors de ce mouvement de protestation." La manifestation était pacifique mais la PNH a tiré quand même sur les manifestants", a déploré Me Belace Jean Benicel, défenseur des droits humains. Selon lui, la population se bat pour revendiquer une cause juste. Un 29 mars comme aujourd'hui, le peuple avait protesté contre le régime des Duvaliers, 35 ans après ses droits continuent à être violés."


"Ceci est un avertissement que nous donnons à ceux qui sont à la tête du pouvoir, nous en avons assez de cette misère à fait savoir Maner Cabée, opposant au pouvoir en place. Selon lui, c'est la communauté internationale et le PHTK qui ont mis le pays dans cette situation lamentable. "Tant que ces dirigeants ne nous donnent pas de réponses, nous continuerons à manifester", a-t-il fait savoir.

L'administration publique, les entreprises privées et les établissements scolaires ont gardé leurs portes fermées ce mardi 29 mars comme l'avaient demandé les organisateurs des mouvements de protestation.

Avec le Nouvelliste

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