Alors que trois de ses membres, Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire, sont accusés de corruption, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) reste silencieux. Un membre du CPT a déclaré que les conseillers incriminés doivent défendre leur honneur individuellement, malgré l'impact de ces accusations sur l'image du Conseil.
Les conseillers nient toute implication, affirmant qu'ils n'ont jamais exigé de l'argent du président du Conseil d'administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC) pour le maintenir à son poste. L'Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a ouvert une enquête, suite aux accusations de Pascal Raoul Pierre Louis, président du Conseil d'administration de la BNC.
Le CPT, conscient des conséquences potentielles sur sa réputation, a décidé de ne pas commenter publiquement cette affaire. Selon un membre du Conseil, la BNC est contrôlée en grande partie par de puissants hommes d'affaires, rendant la situation encore plus délicate.
Par ailleurs, le CPT a finalisé plusieurs décrets, notamment sur la création d'organes de contrôle et de sécurité, qui seront publiés prochainement. Notre source au CPT critique la Caricom pour avoir imposé les membres aujourd'hui accusés, cherchant à se dissocier de ses collègues en difficulté.
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