Dans son dernier rapport, le groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) informe de la déportation massive d’haïtiens par les autorités dominicaines au cours des six derniers mois. 185 310 c’est le nombre de compatriotes refoulés en dehors de toutes les normes de la migration par la république voisine.
Dans ce rapport, le groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) signale, parmi les 185 310personnes déportées, la présence de 15 326 femmes enceintes et 2 981 mineures et non accompagnées. La structure de défenses des droits humains, en profite pour attirer l’attention sur les conditions dégradantes dans lesquelles ces rapatriements sont exécutés, en violations flagrantes des droits des migrants par les autorités dominicaines.
Selon le document, au premier semestre de cette année, 116 936 compatriotes ont été rapatriés de force tandis que 68 374 sont rentrés volontairement en Haïti. Cette augmentation significative des rapatriements s’est intensifiée au mois de juin, avec une vague de 26 979 migrants refoulés, portant le total à 51 805 migrants renvoyés dans leur pays d’origine.
Le responsable de l’organisation, Sam Guillaume, a sévèrement critiqué les nombreuses violations des droits des migrants enregistrés lors de ces rapatriements, il a aussi signalé les cas de viols dont subissent les femmes haïtiennes par les soldats dominicains.
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